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« Je me rĂ©volte donc nous sommes », dans L’homme rĂ©voltĂ©.

Alexandre Zermati
Aug 29, 2023
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Bonjour Ă  tous,

CollĂ©giens ou lycĂ©ens le connaissent bien. Philosophe (mĂȘme s’il ne le revendique pas), auteur du roman prĂ©fĂ©rĂ© des Français, dramaturge et journaliste, Albert Camus a vĂ©cu plusieurs vies en seulement 46 ans de passage sur cette terre.

AprĂšs un Ă©tĂ© plongĂ© dans son Ɠuvre, il Ă©tait temps que je lui consacre une Ă©dition d’Inspistorik.

Bonne lecture !


🔊 5 questions participer au futur d’Inspistorik

Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  manager direct d’une Ă©quipe ? Vous allez ou vous souhaitez prendre la direction d’un collectif ? Vous avez la charge d’une Ă©quipe transverse, responsable projet ? Ce questionnaire est pour vous. Vos rĂ©ponses m’aident Ă  proposer le contenu le plus pertinent possible.

Comptez 5 minutes en moyenne et 10 pour ceux qui souhaitent partager plus largement (le questionnaire est anonyme) đŸ‘‡đŸ»

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Nous sommes le 10 dĂ©cembre 1957. Un homme qui se dĂ©crit lui-mĂȘme comme le mĂ©lange de « Fernandez, d’Humphrey Bogart et de samouraï » cherche le discours qu’il doit prononcer le soir mĂȘme. Il faut se rendre Ă  l’évidence. Il l’a perdu.

Mais la chance est avec lui et il le retrouve dans l’aprùs-midi quelques dizaines de minutes avant sa prise de parole.

Il s’apprĂȘte, sans doute sans le savoir, Ă  prononcer l’un des discours les plus cĂ©lĂšbres du 20Ăšme siĂšcle. L’AcadĂ©mie suĂ©doise lui a dĂ©cernĂ© quelques semaines plus tĂŽt le prix Nobel de littĂ©rature.

Ce 10 dĂ©cembre, Albert Camus, 44 ans, est pĂ©trifiĂ©. Il pense Malraux bien plus lĂ©gitime Ă  rejoindre cette estrade. Mais c’est bien lui qui se tient debout devant l’acadĂ©mie du prix Nobel Ă  l’HĂŽtel de Ville de Stockholm.

Camus, orphelin de pĂšre quelques mois seulement aprĂšs sa naissance, pupille de la nation, lui qui devait mourir avant l’ñge adulte de tuberculose, lui enfin Ă©levĂ© par une mĂšre sourde et une grand-mĂšre autoritaire, dans une famille quasi-analphabĂšte, va recevoir la plus haute distinction qu’un Ă©crivain puisse recevoir, le prix Nobel de littĂ©rature, comme Bergson, Gide, Hemingway ou Mauriac avant lui.

On imagine que des souvenirs se bousculent au milieu d’une foule d’angoisses et un grand sentiment de solitude.

Il prend la parole. Les 10 minutes qui vont suivre appartiennent à l’Histoire.

Camus commence par s’excuser presque d’avoir reçu le prix, explique son art et sa philosophie et enfin parle de sa gĂ©nĂ©ration, celle qui a dĂ» faire face au chaos de la seconde guerre mondiale, aux destructions nuclĂ©aires et au nouvel ordre instable de la guerre froide.

« Chaque gĂ©nĂ©ration, sans doute, se croit vouĂ©e Ă  refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tĂąche est peut-ĂȘtre plus grande. Elle consiste Ă  empĂȘcher que le monde ne se dĂ©fasse. »

Camus sait de quoi il parle. L’Histoire, il la connaüt. Elle l’a poursuivi toute sa vie sans lui faire de cadeau.

Son pĂšre, Lucien Auguste Camus, est mort pour la France le 11 octobre 1914. Albert est pris dans le tourbillon de la seconde guerre mondiale en devenant rĂ©sistant puis rĂ©dacteur en chef du journal Combat Ă  la LibĂ©ration. Natif de Mondovi en AlgĂ©rie, il voit sa terre d’origine plonger dans la guerre civile Ă  partir des annĂ©es 50.

De tout cela, Camus tire une Ɠuvre faite de romans, d’essais, d’articles, de confĂ©rences, et de piĂšces de théùtre.

Cet homme s’est vu reprocher ses qualitĂ©s toute sa vie et au-delĂ . Philosophe pour classes terminales dira-t-on avec mĂ©pris. Et pourtant, il inspire aujourd’hui Ă©crivains, philosophes, dramaturges et personnalitĂ©s politiques 60 ans aprĂšs sa mort. Belle revanche.

Alors pourquoi ce revirement ? Cherchons la réponse dans son oeuvre.

Embrasser l’absurditĂ© du monde pour se libĂ©rer

Meursault, le hĂ©ros de L’étranger se voit condamner Ă  mort pour une raison absurde qui n’a rien Ă  voir avec le crime qu’il a pourtant bien commis. Le narrateur de L’étranger ne pleure pas le jour de l’enterrement de sa mĂšre et par-dessus le marchĂ©, commence une liaison le lendemain mĂȘme.

On lui reproche moins la mort d’un homme que ne pas avoir jouĂ© le jeu que la sociĂ©tĂ© attendait de lui. Le crime de sang devient crime de lĂšse-majestĂ©.

Lire L’étranger, c’est entrer dans le cycle de l’absurde de Camus. Le mythe de Sisyphe revient sous la forme d’un essai philosophique sur cette notion :

L’absurde naĂźt de cette confrontation entre l’appel humain et le silence dĂ©raisonnable du monde

Ainsi, il ne faut pas chercher le sens du monde ni celui de la condition humaine.

Alors si rien n’a de sens, que faut-il faire ? Faut-il penser au suicide ? C’est la question que pose Camus en incipit du livre et qu’il creuse ensuite :

“La rĂ©flexion sur le suicide me donne alors l’occasion de poser le seul problĂšme qui m’intĂ©resse : y a-t-il une logique jusqu’à la mort ?” chapitre 1 du Mythe de Sisyphe

Roger-Pol Droit partage sa vision de la réflexion du prix Nobel dans son livre Maßtres à penser :

« L’essentiel, en fait, rĂ©side dans la rĂ©ponse : il ne s’agit pas d’effacer l’absurde, mais au contraire de s’y ancrer. Il faut le maintenir comme destin assumĂ©, surmontĂ© par le mĂ©pris et la joie de l’instant »

C’est la luciditĂ© de Camus : il n’y a pas de sens aux Ă©vĂ©nements du monde, il n’y a pas de grand architecte, de paradis, d’enfer, de structure globale. Il y a des femmes, des hommes et leurs actions et dĂ©cisions quotidiennes, dĂ©sordonnĂ©es, intuitives, dĂ©sarticulĂ©es, toutes poussĂ©es par un seul et mĂȘme souffle : la vie.

Et c’est trĂšs bien comme ça. Car finalement, les systĂšmes et les logiques enferment la rĂ©flexion.

Il faut donc embrasser l’absurditĂ© du monde car ce baiser est libĂ©rateur : il nous rĂ©concilie avec nous mĂȘme, nous invite Ă  prendre nos propres dĂ©cisions et vivre pleinement nos sensations sans craindre d’ĂȘtre jugĂ©(e) ou de coller au sens inexistant du monde.

Avoir conscience de l’absurde qui nous entoure selon Camus, de l’absence de grand dessein, c’est parcourir les premiers mĂštres du chemin vers la pensĂ©e libre.

Cultiver sa singularité en refusant les dogmes

Lors de la confĂ©rence de presse du prix Nobel, un journaliste demande Ă  Camus quelle est sa position politique. La rĂ©ponse de Camus fuse : « La position d’un solitaire ».

Dans son discours devant les membres du Cercles des amitiés méditerranéennes de 1958, Camus partage plus largement son point de vue :

« Si l’écrivain tient Ă  lire et Ă  Ă©couter ce qui se dit, il ne sait plus alors Ă  quel saint se vouer. Une certaine droite lui reprochera de signer trop de manifeste, la gauche (la nouvelle du moins, moi je suis de l’ancienne), de n’en pas signer assez. La droite lui reproche d’ĂȘtre un humaniste fumeux, la gauche lui reproche d’ĂȘtre un aristocrate. La droite l’accuse d’écrire trop mal et la gauche lui reproche d’écrire trop bien. Restez un artiste ou ayez honte de l’ĂȘtre, parlez ou taisez-vous, et, de toutes maniĂšres vous serez condamnĂ©.

Que faire d’autre alors, sinon se fier Ă  son Ă©toile, et continuer avec entĂȘtement la marche aveugle, hĂ©sitante, qui est celle de tout artiste, et qui le justifie quand mĂȘme Ă  la seule condition qu’il se fasse une idĂ©e juste Ă  la fois de la grandeur de son mĂ©tier et de son infirmitĂ© personnelle. 

Cela revient souvent à mécontenter tout le monde. »

Camus en sait quelque chose.

AprĂšs le cycle de l’absurde vient celui de la rĂ©volte avec un autre essai, L’homme rĂ©voltĂ©. C’est une rĂ©flexion sur « un homme qui dit non », qui « refuse mais ne renonce pas ». Il prend l’exemple de l’esclave qui « juge soudain un nouveau commandement inacceptable ». Ainsi, ce « non » originel créé une frontiĂšre entre ce qu’il peut admettre et l’inadmissible.

« La révolte - contre chaque servitude, chaque humiliation, chaque indignité - constitue le ciment des complicités humaines, le terreau multiple de toutes les solidarités » Roger-Pol Droit dans Maßtres à penser

« Je me révolte donc nous sommes » écrit Camus en conclusion du chapitre 1.

C’est Ă  la sortie de ce livre que Camus doit faire face Ă  la fois au plĂ©biscite de sa pensĂ©e mais aussi aux critiques violentes et douloureuses de ses proches amis comme Sartre.

Car Camus n’hĂ©site pas Ă  affirmer que l’on peut et doit aussi se rĂ©volter contre les rĂ©volutions quand les anciennes victimes deviennent les nouveaux bourreaux, quand la rĂ©volte initiale est trahie par la mise en place d’un systĂšme oppresseur.

Or Sartre et ses amis soutiennent le régime communiste en connaissant la nature totalitaire du régime de Staline.

Le mari de Simone de Beauvoir demande « courageusement » Ă  Francis Jeanson d’écrire une critique assassine de l’Homme rĂ©voltĂ© dans la revue Les temps modernes co-fondĂ©e par l’auteur de L’ĂȘtre et le nĂ©ant et celui du DeuxiĂšme sexe. Camus aurait tort car ses arguments sont repris par la droite. Il rĂ©pond directement Ă  Sartre en ignorant Jeanson, devinant le rĂŽle de prĂȘte-nom de l’auteur de la chronique.

« On ne dĂ©cide pas de la vĂ©ritĂ© d’une pensĂ©e selon qu’elle est Ă  droite ou Ă  gauche et moins encore selon ce que la droite et la gauche dĂ©cident d’en faire » RĂ©ponse de Camus Ă  Sartre dans Les temps modernes.

L’auteur de La nausĂ©e prend finalement lui-mĂȘme la plume, trempĂ©e dans une encre bien acide, en accusant le futur prix Nobel d’ĂȘtre devenu un « bourgeois naĂŻf », « terroriste et violent ». Venant d’un soutient de Staline, il fallait oser. Il ose.

Camus se retrouve isolĂ©. A l’époque, il vaut mieux alors avoir tort avec Sartre que raison avec Camus.

Seuls quelques intellectuels le soutiennent comme le poĂšte RenĂ© Char, Alexandre Soljenitsyne ou Hannah Arendt, auteure des Origines du totalitarisme. L’auteur de La peste a souffert de cet Ă©pisode. Mais 70 ans aprĂšs, sa position a bien mieux vieillie que celle de Sartre.

Il faut s’armer de patience et de courage pour convaincre, ĂȘtre prĂȘt Ă  une certaine solitude semble nous dire le parcours de Camus.

Faire preuve du courage de l’équilibre

Le 28 avril 1955, Camus participe à une séance de questions/réponses en GrÚce :

« Aujourd’hui, on dit d’un homme : “C’est un homme Ă©quilibrĂ©â€, avec une nuance de dĂ©dain. En fait, l’équilibre est un effort et un courage de tous les instants. La sociĂ©tĂ© qui aura ce courage est la vraie sociĂ©tĂ© de l’avenir. »

Camus aime la nuance. Et quelques-fois n’est pas compris tout de suite. Il se mĂ©fie des rĂ©volutions et pense que le FLN qui se bat alors pour l’indĂ©pendance de l’AlgĂ©rie trahira la population une fois celle-ci dĂ©clarĂ©e.

“La rĂ©volution consiste Ă  aimer un homme qui n'existe pas encore.” dans L’homme rĂ©voltĂ©

Le 14 dĂ©cembre 1957, Ă  la sommation du jeune militant SaĂŻd Kessal qui lui demande de prendre clairement partie dans le conflit comme il l’a fait pour les pays du rideau de fer, Camus rĂ©pond :

« Je puis vous assurer que vous avez des camarades en vie grĂące Ă  des actions que vous ne connaissez pas
 ».

Camus en effet avait obtenu la grùce pour certains militants algériens sans en faire la publicité.

Il continue :

« J’ai toujours condamnĂ© la terreur. Je dois condamner aussi le terrorisme qui s’exerce aveuglĂ©ment dans les rues d’Alger. En ce moment, on lance des bombes dans les tramways d’Alger. Ma mĂšre peut se trouver dans un de ces tramways. Si c’est cela votre justice, je prĂ©fĂšre ma mĂšre ». 

FidĂšle Ă  ses convictions, il place l’homme avant la cause et dit son rejet du terrorisme tout simplement. Le journal Le monde donne Ă  cette phrase une tout autre signification le lendemain en modifiant l’échange :

« Je crois à la justice, mais je défendrai ma mÚre avant la justice. »

Ce qui a bien vite Ă©tĂ© rĂ©sumĂ© dans l’esprit du grand public par : « Entre la justice et ma mĂšre, je choisis ma mĂšre. ».

« Beaucoup d’AlgĂ©riens et de « progressistes » interprĂštent la formule de Camus d’une autre maniĂšre. Elle signifierait : contre la justice due Ă  des millions d’AlgĂ©riens, je choisi une personne, celle qui m’a mis au monde. » Dans Albert Camus, une vie d’Olivier Todd

Sarte lui aussi s’est exprimĂ© sur le conflit quelques annĂ©es plus tard provoquant lui aussi un scandale :

« [Car] en le premier temps de la rĂ©volte, il faut tuer : abattre un EuropĂ©en, c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en mĂȘme temps un oppresseur et un opprimĂ© : restent un homme mort et un homme libre ; le survivant, pour la premiĂšre fois, sent un sol national sous la plante de ses pieds. » Sartre dans la prĂ©face du livre Les damnĂ©s de la terre de Frantz Fanon

LĂ  aussi, 60 ans aprĂšs, mĂȘme s’il fut incompris sur le moment, « la radicalitĂ© de la nuance » de Camus a bien mieux vieilli que la violence du propos de Sartre.

Conclusion

Le 4 janvier 1960, Catherine Sellers reçoit une lettre d’amour de Camus envoyĂ©e le 30 dĂ©cembre 1959. Elle commence par ces mots : « Voici ma derniĂšre lettre ».

On retrouve dans le Mythe de Sisyphe un chapitre consacrĂ© Ă  Don Juan. Camus le sĂ©ducteur l’est restĂ© jusqu’à sa mort envoyant les jours prĂ©cĂ©dant son accident plusieurs lettres d’amour Ă  sa femme, Ă  Maria CasarĂšs son Ă©gĂ©rie, et Catherine Sellers.

Camus est libre, libertaire et
 libertin.

« Faut-il aimer rarement pour aimer beaucoup ? » dans Le mythe de Sisyphe

Le 4 janvier 1960 donc, au moment oĂč Catherine Sellers reçoit sa derniĂšre lettre, Camus meurt dans un accident de voiture sur le siĂšge passager de la Facel Vega de son Ă©diteur Michel Gallimard prĂšs de Lourmarin, dernier domicile de l’écrivain. On retrouve sur lui un roman de Dostoevsky et 123 feuillets du Premier homme, roman autobiographique publiĂ© 34 ans plus tard.

Exposition photo dédiée à Camus au Chùteau de Lourmarin
Exposition photographique dédiée à Camus au Chùteau de Lourmarin (photo personnelle)

Fin de l’histoire ? Pas totalement.

Comme le dit Olivier Todd dans sa riche biographie de l’écrivain, si Camus a payĂ© cher son indĂ©pendance d’esprit, il est aujourd’hui rĂ©guliĂšrement cĂ©lĂ©brĂ© par toutes les gĂ©nĂ©rations.

Car 60 ans aprĂšs le discours de Stockholm, le monde n’est finalement pas trĂšs diffĂ©rent, rendant les mots choisis par Camus intemporels. Au fond, peu d’auteur ont aussi bien dĂ©crit Ă  la fois leur temps et ceux Ă  venir.

C’est pour cela qu’il faut aujourd’hui relire Camus.


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🧠 Ce que nous pouvons retenir de Camus

  • Selon Camus, il n’y a pas de grand dessein. Cette absence, ce silence du monde, est une opportunitĂ© de penser plus librement.

  • Penser librement, c’est penser en dehors du prĂȘt-Ă -penser, c’est aussi prendre le risque d’ĂȘtre, momentanĂ©ment au moins, un paria.

  • Penser librement, c’est penser aussi avec nuance. Et la nuance, dans des dĂ©bats de plus en plus violents, demande du courage.


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(Au-delĂ  de l’Ɠuvre de Camus elle-mĂȘme) :

Maßtres à penser : 20 philosophes qui ont fait le XXe siÚcle , Roger-Pol Droit

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Albert Camus une vie, Olivier Todd


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